Fusion
Fusion
La lune est brune sur la plaine
Et dans le bois le coudrier
Au chêne, le soir, tant s'enchaîne
Qu'on ne saurait les séparer.
La dune est plainte et se déchire,
Quand le vent hurle en ses désirs,
Jusqu'à lui faire un nid douillet
Pour qu'il s'en vienne s'y lover.
La flamme est d'or et de partir
Vers un éther incandescent,
Quand le cratère au ciel soupire,
La teintant rouge de son sang.
Tu te dévêts de ton présent
Pour unir tes jours à mes nuits
Pour magnifier en ces instants
Nos corps au feu qui les unit.
@mnémosyne
Retour aux articles de la catégorie Poémes de Clorinda -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 10 autres membres