Poéme de Clorinda
Par l'amitié, renaître ....
J'ai appris le pays où le volcan rejette
Sa lave dans la nuit dans une ville en fête.
J'ai connu le rivage où le sang du rocher
Quand la mer est trop claire, de rouge la vient teinter.
J'ai découvert l'oubli et sa cinglante blessure
Un soir de février, où mon cœur sans armure
S'est laissé dépouiller de ses vaines illusions,
Comme une graine qui meurt tout au fond d'un sillon.
Je croyais que mes mots étaient une frontière
Pour arrêter la peine, à la longue crinière,
Comme un fauve affamé, elle est sortie du noir,
Et mes mots se sont tus, si vains et dérisoires.
Mais d'un soleil blessé, il renaît une flamme
Que l'amitié fait naître au plus profond des âmes
@clorinda le 31 /07/2005
Retour aux articles de la catégorie Poémes de Clorinda -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 10 autres membres